The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman, Laurence Sterne [rosie project txt] 📗
- Author: Laurence Sterne
Book online «The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman, Laurence Sterne [rosie project txt] 📗». Author Laurence Sterne
I wish the male-reader has not pass’d by many a one, as quaint and curious as this one, in which the female-reader has been detected. I wish it may have its effects;—and that all good people, both male and female, from her example, may be taught to think as well as read.
Memoire presenté à Messieurs les Docteurs de Sorbonne3
Un Chirurgien Accoucheur, represente à Messieurs les Docteurs de Sorbonne, qu’il y a des cas, quoique très rares, où une mere ne sçauroit accoucher, & même où l’enfant est tellement renfermé dans le sein de sa mere, qu’il ne fait parôitre aucune partie de son corps, ce qui seroit un cas, suivant les Rituels, de lui conférer, du moins sous condition, le baptême. Le Chirurgien, qui consulte, prétend, par le moyen d’une petite canulle, de pouvoir baptiser immediatement l’enfant, sans faire aucun tort à la mere.⸺Il demand si ce moyen, qu’il vient de proposer, est permis & légitime, & s’il peut s’en servir dans les cas qu’il vient d’exposer.
Reponse
Le Conseil estime, que la question proposée souffre de grandes difficultés. Les Théologiens posent d’un côté pour principe, que le baptême, qui est une naissance spirituelle, suppose une premiere naissance; il faut être né dans le monde, pour renaître en Jesus Christ, comme ils l’enseignent. S. Thomas, 3 part, quæst. 88, artic. II, suit cette doctrine comme une verité constante; l’on ne peut, dit ce S. Docteur, baptiser les enfans qui sont renfermés dans le sein de leurs meres, & S. Thomas est fondé sur ce, que les enfans ne sont point nés, & ne peuvent être comptés parmi les autres hommes; d’où il conclud, qu’ils ne peuvent être l’objet d’une action extérieure, pour reçevoir par leur ministére, les sacremens nécessaires au salut: Pueri in maternis uteris existentes nondum prodierunt in lucem ut cum aliis hominibus vitam ducant; unde non possunt subjici actioni humanæ, ut per eorum ministerium sacramenta recipiant ad salutem. Les rituels ordonnent dans la pratique ce que les théologiens ont établi sur les mêmes matiéres, & ils deffendent tous d’une maniére uniforme, de baptiser les enfans qui sont renfermés dans le sein de leurs meres, s’ils ne font paroître quelque partie de leurs corps. Le concours des théologiens, & des rituels, qui sont les régles des diocéses, paroit former une autorité qui termine la question presente; cependant le conseil de conscience considerant d’un côté, que le raisonnement des théologiens est uniquement fondé sur une raison de convenance, & que la deffense des rituels suppose que l’on ne peut baptiser immediatement les enfans ainsi renfermés dans le sein de leurs meres, ce qui est contre la supposition presente; & d’un autre côté, considerant que les mêmes théologiens enseignent, que l’on peut risquer les sacremens que Jesus Christ a établis comme des moyens faciles, mais nécessaires pour sanctifier les hommes; & d’ailleurs estimant, que les enfans renfermés dans le sein de leurs meres, pourroient être capables de salut, parcequ’ils sont capables de damnation;—pour ces considerations, & en egard à l’exposé, suivant lequel on assure avoir trouvé un moyen certain de baptiser ces enfans ainsi renfermés, sans faire aucun tort à la mere, le Conseil estime que l’on pourroit se servir du moyen proposé, dans la confiance qu’il a, que Dieu n’a point laissé ces sortes d’enfans sans aucuns secours, & supposant, comme il est exposé, que le moyen dont il s’agit est propre à leur procurer le baptême; cependant comme il s’agiroit, en autorisant la pratique proposée, de changer une regie universellement établie, le Conseil croit que celui qui consulte doit s’addresser à son evêque, & à qui il appartient de juger de l’utilité, & du danger du moyen proposé, & comme, sous le bon plaisir de l’evêque, le Conseil estime qu’il faudroit recourir au Pape, qui a le droit d’expliquer les régles de l’eglise, & d’y déroger dans le cas, ou la loi ne sçauroit obliger, quelque sage & quelque utile que paroisse la maniére de baptiser dont il s’agit, le Conseil ne pourroit l’approuver sans le concours de ces deux autorités. On conseile au moins à celui qui consulte, de s’addresser à son evêque, & de lui faire part de la presente décision, afin que, si le prelat entre dans les raisons sur lesquelles les docteurs soussignés s’appuyent, il puisse être autorisé dans le cas de nécessité, ou il risqueroit trop d’attendre que la permission fût demandée & accordée d’employer le moyen qu’il propose si avantageux au salut de l’enfant. Au reste, le Conseil, en estimant que l’on pourroit s’en servir, croit cependant, que si les enfans dont il s’agit, venoient au monde, contre l’esperance de ceux qui se seroient servis du même moyen, il seroit nécessaire de les baptiser sous condition; & en cela le Conseil se conforme à tous les rituels, qui en autorisant le baptême d’un enfant qui fait paroître quelque partie de son corps, enjoignent néantmoins, & ordonnent de le baptiser sous condition, s’il vient heureusement au monde.
Deliberé en Sorbonne, le 10 Avril, 1733.
A. Le Moyne.
L. De Romigny.
De Marcilly.
Mr. Tristram Shandy’s compliments to Messrs. Le Moyne, De Romigny, and De Marcilly; hopes they all rested well the night after so tiresome a consultation.—He begs to know, whether after the ceremony of marriage, and before that of consummation, the baptizing all the Homunculi at once, slapdash, by injection, would not be a shorter and safer cut still; on condition, as above, That if the Homunculi do well, and come safe into the world after this, that each and every of them shall be baptized again (sous condition)⸺And provided, in the second place, That the thing can be done, which Mr. Shandy apprehends it may, par le moyen d’une petite canulle, and sans faire aucun tort au père.
XXI⸺I wonder what’s all that noise, and running backwards and forwards for, above stairs, quoth my father, addressing himself, after an hour and a half’s silence, to my uncle Toby,⸺who, you must know,
Comments (0)