Centrale thermique, *3 - Collective with GG02 Echo and GG02 Echo Radio [always you kirsty moseley txt] 📗
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O hochverehrtes Publikum,
sag mal: Bist du wirklich so dumm,
wie uns das an allen Tagen
alle Unternehmer sagen?
Jeder Direktor mit dickem Popo
spricht: "Das Publikum will es so!"
Jeder Filmfritze sagt: "Was soll ich machen?
Das Publikum wünscht diese zuckrigen Sachen!"
Jeder Verleger zuckt die Achseln und spricht:
"Gute Bücher gehn eben nicht!"
Sag mal, verehrtes Publikum:
Bist du wirklich so dumm?
So dumm, daß in Zeitungen, früh und spät,
immer weniger zu lesen steht?
Aus lauter Furcht, du könntest verletzt sein;
aus lauter Angst, es soll niemand verhetzt sein;
aus lauter Besorgnis, Müller und Cohn
könnten mit Abbestellung drohn?
Aus Bangigkeit, es käme am Ende
einer der zahllosen Reichsverbände
und protestierte und denunzierte
und demonstrierte und prozessierte...
Sag mal, verehrtes Publikum:
Bist du wirklich so dumm?
Ja dann...
Es lastet auf dieser Zeit
der Fluch der Mittelmässigkeit.
Hast du so einen schwachen Magen?
Kannst du keine Wahrheit vertragen?
Bist also nur ein Griesbrei-Fresser-?
Ja, dann...
Ja, dann verdienst dus nicht besser
--o
Kurt Tucholsky -x- 1931
Assis sur son rocher, l'homme pense
Inlassablement ses yeux fouillent l'horizon immense,
Sans rien y découvrir
Mais ses yeux toujours, de parcourir
Le monde. Qu'y a t-il à y voir?
Le soleil dans un bleu-noir
Fardé de paresseux nuages
Qui pesamment fait naufrage?
Sont-ce ces animaux au loin
Que l'horizon rejoint?
Ou bien ce rû verdâtre
Sali d'une eau saumatre?
Non, rien de tout cela
L'homme comtemple bien au delà
Ce qu'a été sa vie :
Un rien face à cet infini
Se sent-il minuscule
Dans ce noir crépuscule ?
Dans cette nature, se sent-il bête et laid?
Enfin il se décide.
Lentement il s'avance, saute, dans le vide
Et cent mètres plus bas, il trouve enfin la paix.
ArnO K. x- 2005
Dans la sombre forêt où riait Cybèle
Où les muses dansaient, si lègères, si belles
Sur leurs pieds entraînés par la flûte de Pan
Ivre et joyeux, couvert de vin qui se répand
Dans son poil brousailleux. Je me suis égaré
Partageant avec eux l'ambroisie sacrée
Je restais à rêver durant plusieurs saisons
Qui ne furent qu'été. Quand enfin la raison
Me dit de retourner vers le monde et les miens
Je dus à contrec½ur rebrousser mon chemin
(sortir de la fôret où vivent ces vauriens)
--o
ArnO K. -x- 2009
Ich mag wenn ich reise
Ohne Ziele
Ohne Grenze
Liebe Europa
Ich mag wenn ich reise
Ohne Ziele
Alleine oder mit Kumpeln
Genau wie es kommt
Die Welt
Genau wie sie ist
Da vorne und herum
Wenn man nicht mehr weiß wohin ?
Links ? Oder rechts ?
Ost ? Oder West ?
Norden oder Süden ?
Egal
Der Mond scheint
Der Wind schaukelt uns
Und manchmal der Kälte
Schenkt einen süßen Kuß
Ô ! Wie schön angenehm
Hab’ich mich wohl gefühlt
Quer durch die Karlsbrücke
Unsere Seelen
Genau wie sie sind
Da vorne und herum
--o
Suzon Laesser -x- 2004
aka Guðrún Grænndóttir -x- 2004 in Partitions o->*3
Sein Blick ist vom Vorübergehn der Stäbe
so müd geworden, dass er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäben keine Welt.
Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.
Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf -. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannte Stille -
und hört im Herzen auf zu sein.
--o Rainer Maria Rilke -x- 1902
Quelle belle erreur… Que tu l’aimes ou pas, la politique, elle est là et elle te concerne, si tu prends part à la vie de la cité. Si tu as des enfants. Si tu as des enfants qui vont à l’école. Si tu es étudiant. Chômeur. Si tu es une vieille grand-mère, un chef d’entreprise, si tu es nonne, artiste ou peintre, maçon…
Ne laisse pas de mauvais ou de faux architectes construire pour toi les règles et les lois.
Makam, le chemin
Je ne sais pas trop ce que c’est moi la politique. Maman et Papa regardent le journal télévisé, tous les soirs, pendant qu’on mange. Ils disent souvent du mal DU Ministre. On n’est pas loin de 1986. “Ça va mal dans l’éducation nationale !” Peu de moyens. Trop bas salaires. Bassesses et messes basses entre profs aussi. Enfin, entre profs et direction, administration surtout. Demain il faut que j’aille y faire un tour. Et il faudra pas que j’oublie de passer prendre les petits pains et les croissants avant de partir au collège, c’est mon tour cette semaine. Aujourd’hui, c’est jeudi. Ce soir maman a une “réunion de synthèse”.
J’aime bien les élèves de ma Maman, ils sont un peu comme une ribambelle de frères et de s½urs, que j’ai, que j’ai eus. Badher, le gros Mande, la chaussette Olympia, tellement d’autres dont on a oublié les prénoms mais dont on connaît les familles et les autres frères et s½urs. Bouchra, Enesa, Fatima, Adisa, Makrem, Mohamed, Mouloud, Mabrouk, Elsira, Samir, Abdelsamad, Mourad, Goran, Nourdine, Samia…
Avec des noms de famille qui font rêver, plein de itch, de ou, de i et de r qui ne figent jamais la langue.
On ne parle pas de politique à la maison. Enfin on croit. On n’est pas loin de 1986. le Ministre a encore fait des bêtises. Il fait n’importe quoi même. C’est bientôt les élections de toute façon. A la télé je confonds parfois “Fabius” et “Chirac” mais je crois que c’est Jacques Chirac qui a ma préférence, il est plus séduisant… et sa femme s’appelle Bernadette. Comme Maman. D’ailleurs je crois qu’elle l’aime bien aussi. C’est 1988 et il faut choisir un nouveau Président.
On ne parle pas de politique à la maison. Enfin on espère. On critique parfois les Arabes et les Yougos. Les Égoslaves, moi, je disais, quand j’étais petite. J’aimais bien les Égoslaves, y en avait plein de ma classe. Plein de Marocains, d’Algériens, et quelques Turcs. Sans le savoir j’étais dans une école internationale ! Banlieue industrielle, cité plutôt paisible.
Quand on était à l’école primaire mes s½urs et moi, on devait filer ensemble directement jusqu’au collège en passant par une passerelle. Celle-ci ressemblait à un pont de fortune suspendu entre deux falaises en dessous duquel passait un torrent vigoureux et tourmenté, rempli de crocodiles. Je crois que la trouille nous empêchait de parler. Mais nous étions encouragées par la force de notre imagination. Et notre solidarité aussi. Là en bas des crocodiles. Ici nous. Là-bas Maman qui nous attend. On ne tombait pas. Impossible. On gardait l’équilibre. Nous traversions le pont à allure vive, main dans la main. Et puis nous accélérions le pas. La loge, le préau, les grandes portes battantes des couloirs, la porte de la classe de Maman.
La rivière a été détournée, le pont n'existe plus.
--o Suzon Läßer -x- 2009 - Suzon Läßer's blog
Ella es como
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